Elle m’appelle automne
L’horizon vermillonne
Et la montagne flambe
Gaiement entre ses jambes
Elle m’appelle automne
Plus rien ne m’étonne
Et la neige précoce
Ensevelit ses arcosses
Elle m’appelle automne
La pluie m’assaisonne
Et son torrent féroce
Baigne mon molosse
Elle m’appelle automne
Le vent pilonne
Et le bleu du ciel s’affole
L’ancelle s’envole
Elle m’appelle automne
Trop vite elle s’abandonne
Ses dorures s’esquissent
Et mes rouges applaudissent
Elle m’appelle automne
Morte est l’anémone
Et inscrite dans l’herbier
Je vous quitte apaisé
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