Face à la madrague
Les yeux clos
Plongée dans sa fugue
Elle rêve à huit-clos
D’un jeu d’éventail
Lui souffler
Une chanson sur son corail
Lui insuffler
L’amour à travers ses digues
Au gré d’un courant d’algues
De l’écume d’un jour
Au désir d’une brasse
S’éveille l’amour
L’indescriptible méduse se délasse
Et sur son visage
Apparaît un séduisant rivage
Recouverte d’une sauvagine
En poult-de-soie
Cette fille à l’âme marine
Habite l’eau qu’elle boit
Mystérieuse
Respire comme une sirène crieuse
Et l’absence noire de monde
Où personne ne loge près de la bonde
Au fond de son océan amer
Lui crie sa détresse sa misère
Face à la madrague
Les yeux clos
Plongée dans sa fugue
Elle rêve à huit-clos
D’une lueur qui transperce ses profondeurs
Où ses paupières se redressent sans heurts
A l’appel amoureux de ce flux tant attendu
Elle sourit éperdue
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